MAAAARRRRRRRRRRRRE!!!
De lutter chaque jour qui passe contre la plaque dentaire. Mes forces commencent à me quitter..La plaque gagne du terrain... Je sais bien, pourtant, qu'il est absoluement indispensable de protéger la dentition contre les caries et autres affections.
Ma brosse est devenue trop dure . L'émail de mes dents il est pas content.
Et puis je ne sais pas ce que j'ai, j'ai le bras mou. Même les bracelets ne font pas "dreling dreling" . En plus, l'éclairage est mauvais dans la salle de bain, c'est pas motivant. J'ai beau sourire à la glace, ma glace, elle, elle tire la gueule, j'ai beau booster mon muscle du bras droit tous les matins, mais rien ne marche...Tout va de travers...
Alors j'ai décidé de puer des dents.
Comme ça, plus de probleme. Plus jamais de mauvais réveil. Plus de mauvaises surprises! terminée, l'angoisse de la plaque! qu'elles pourrissent bien!!! m'en tape!! vont pas faire la loi! la loi dans mon corps c'est moi! c'est à moi de décider!!!elles sont chez moi!!
Si à la longue je deviens édentée, je pourrais offrir des supers pendentifs à mes amis, et en plus, plus besoin de manger autre chose que de la soupe!! plus besoin de s'emmerder à savourer une pizza. Je pourrais dire, fierement "nan merci, les pizzas c'est plus pour moi" (genre toute cette bouffe est trop infantilisante, regardez vous, manquerait plus qu'un coca!! rhaa vous me faites pitié, tiens, vous ne savez pas manger)
A moi les purées de carottes! à moi les soupes!! Un nouveau monde s'ouvre à moi. Donc, à moi une ligne longiligne. Donc à moi tous les mecs. En plus, trés pratique au pieu, selon. Et puis "ca se discute" ferait un reportage sur ma "vie sans dents" à 24 ans (quoi je croyais que tu en avais 15?)
Je refuserais de porter un dentier, je ne trouve pas cela trés ambitieux , ce serait comme du silicone dans mes seins. Et j'aime mon plantureux 85 B. Devant mon audace, je deviendrais la nouvelle Paris Hilton française, atypique genre 3 euros sur le compte. Et brune.
C'est vrai que c'est triste, une dent est pleine de vie que nous on peut pas forcement capter, parce qu'on ne recherche pas un mode de communication particulier avec chacune d'entre elle. Et pourtant, une dent...C'est tout un empire.
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Mais je ne me laisserais pas attendrir car
Un avenir glorieux m'attend
Et pas vous.
Ecrit par Lapinrose, le Lundi 26 Septembre 2005, 23:39 dans la rubrique "Actualités".
Commentaires
Kabotine
27-09-05 à 10:04
excellent !
Merci pour ce fou rire du matin !
Happy
27-09-05 à 11:22
Et tu pourras faire des cacas colorés : purée de haricots verts, de carottes, de tomates, de poivrons (rouges, jaunes ou verts)... et parfumés : n'oublie pas les petites herbes du potager...
Et au lit, quand tu feras un petit pet, ou une grosse pétarade, au lieu de fuir, tout le monde accourrera.
Sage décision.
Happy
27-09-05 à 11:29
D'ailleurs, j'ai retrouvé ceci qui date du XVIème siècle, d'où l'orthographe et les mots bizarres (une vesse, c'est un pet), et l'art de l'écriture qui rappelle Rabelais :
« le Sieur De Lierne, gentilhomme françois, lequel, estant couché avec une courtisane à Rome, y fut pris. Elle, comme les chastes courtisanes le sçavent practiquer, avoit amassé de petites pellicules legeres, comme celle des poules, dougées et delicates, les avoit remplies de vent musqué, selon l' artifice des parfumeurs. La belle Imperia, ayant quantité de telles balottes, tenant le gentilhomme entre ses bras, se laissoit aymer. Ainsi que ces deux amans temporels pigeonnoient la mignotise d' amour, affilant le bandage, la dame, destournant la main, mit une petite vessie en estat, et d' un petit coup de fesse la fit esclatter, de sorte que la petite balotte se resolut en la figure auditive d' un pet. Le gentilhomme, l' ayant ouy, voulut retirer son nez du lict pour luy donner air. " ce n' est pas ce que vous pensez, dit-elle ; il faut sçavoir avant que craindre. " à ceste persuasion, il receut une odeur agreable, et contraire à celle qu' il presumoit. Ainsi il receut ce parfum avec delectation. Ce qu' ayant encore receu d' abondant plusieurs fois, il s' enquit de la dame si tels vents procedoient d' elle qui sentoient si bon, veu que celuy qui glissoit des parties inferieures des dames françoises estoit assez puant et abominable : à quoy elle respondit, avec un fretillement philosophique, que le naturel du païs et de la nourriture aromatique faisoit que les dames italiennes, qui usent de delices odoriferantes, en rendoient la quintessence par le cul, ainsi que par le bec d' une cornue. " vroiment, respondit-il, nos dames ont bien un autre naturel de pets. " il advint qu' aprés quelques musquetades, par circonstance de vent trop enfermé, Imperia fit un pet, non seulement au naturel, mais vray et substantiel. Le françois, accoustumé par le nez à la chasse des pets (de là vient le proverbe : mené par le nez ), oyant ce corps sensuel et momentaire, jetta en diligence le nez sous le linceul afin d' aprehender la benoiste odeur, pour laquelle envahir il eust voulu estre tout de nez ; mais il fut trompé : il en recueillit avec le nez plus que vous n' en feriez avec quatorze pelles de bois, telles qu' on mesure le bled à Orleans. Et quoy ? Une odeur plus infecte venuë du plus fin endroict de l' establissement de la merde, que vesse ne fut jamais si puante. " ô dame, dit-il, qu' avez-vous fait ? " encore, en ouvrant le bagonisier, il y en entra une allenée humide, qui luy parfuma breneusement tout le palais. Elle respondit : " seigneur, c' est une galantise pour vous remestre en goust de votre païs. " »